Le Bon Sens et La Sève

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Notre Démarche

Notre démarche En décembre 2005, nous avons acheté l’Hôtel des Voyageurs à Montmiral pour le cadre. Eric est revenu à sa première passion, la cuisine. Nous avons changé le nom en Auberge des Voyageurs, car nous souhaitions créer un lieu où les gens pourraient passer du temps, se ressourcer. La suite est un apprentissage du travail en couple et un cheminement pour tenir le navire par vents et marées…depuis 18 ans 😊 Nos produits végétaux Qu’est ce qui nous anime ! La période COVID à remis en question notre travail. Nous avons souhaité être plus proche de nos valeurs dans notre quotidien…et dans la restauration ton quotidien…c’est le travail ! Nos réflexions sur une alimentation plus résiliente économiquement, socialement responsable et saine, nous a fait faire le pas vers une offre autour du végétal à l’Auberge. Cela nous a semblé du bon sens ! Nous avons initié tout d’abord un tournant vers la résilience environnementale. Nous ne nous considérons pas comme des écologistes, au sens politique typiquement français, mais la conscience écologique nous semble du bon sens pour l’avenir à moyen terme. Le restaurant est donc labellisé « La clé verte » depuis 2023 et coup de cœur du jury 2024, car le seul restaurant français bio et la clé verte…dans un tout petit village de la Drôme des Collines ! Nous sommes aussi référencés sur le Guide du Routard depuis 2011…. Le restaurant est labellisé bio 75% depuis 2023. Inspiration Je suis végétarienne depuis 12 ans et en 2021, j’ai partagé à mon époux que je ne souhaitais plus servir de la chaire animale. J’ai émis que soit nous vendions l’Auberge, soit nous devenions un restaurant végétarien. Après une réflexion de 15 jours, Eric a accepté le défi de revoir en profondeur sa cuisine. Le délai était de 15 mois pour tout changer. Nous avons, en premier lieu introduit 50% des entrées et plats végétaliens. Puis en 2023 il n’y avait plus qu’un plat « Omnivore Bienvenue ». 2024 le restaurant est végétarien à 100 % : Entrée 100% végétal, Plat 100% végétal, Dessert 100% végétarien. Dans sa recherche de cuisine « Autour du Végétal », Eric a utilisé les protéines végétales industrielles. Il est à noter que n’étant pas lui-même végétarien, cela n’a pas été évident pour lui, les produits utilisés étaient ….industriels…., peu goûteux et avec des textures qui ne lui convenaient pas. Il faut savoir aussi une autre chose sur Eric…il a des idées quand il dort ! Un matin, il se lève tôt, très tôt…et il me dit « après réflexion, je vais fabriquer mes protéines végétales ! »… Ainsi est né le concept et quelques 18 mois plus tard « Le Rôti Végétal » et sa gamme bio 100% végétal « Le Bon Sens & la Sève« , qui fait partie du réseau « Start Up de Territoires » à travers la FAB’T incubateur d’entreprises de l’économie social et solidaire crée par Valence Romans Agglo et le groupe Archer et du Cluster Bio Rhône-Alpes Notre stratégie n’est pas le marché végan mais bien celui des omnivores, qui pour baisser leur consommation de protéines animales, par soucis de santé et de compréhension des besoins de notre société actuelle, doivent se voir offrir des produits bons aux sens organoleptiques et nutritionnels. Soutenir l’Agriculture Bio et Française est aussi très important pour nous, 100% de nos matières premières sont …. Agricoles et au plus possible locales, comme le pois chiche, les herbes aromatiques, les légumes, les pleurotes … et les noix de Montmiral, base de notre FOI/GRAAL, tartinable aux Noix de Grenoble de Remy Dorier 🙏 Notre place près de l’agriculture française et européenne 36% des exploitations agricoles françaises sont référencées comme éleveurs et 50% de celles-ci produisent de la viande animale pour la consommation humaine (INSEE). Donc notre consommation de protéines végétales, ne met pas en péril l’agriculture française, bien au contraire, c’est la consommation de viande d’exportation qui fragilise nos éleveurs, en tant que consommateur final, vous et moi, nous devons nous mobiliser pour consommer local et de qualité ! Choisir de consommer une alimentation produite en conscience et respect du vivant est primordiale pour notre Santé. Les tendances actuelles  qui mettent l’argument économique en avant sont dysfonctionnelles… »Tu choisis le moins cher, pas le meilleur pour TOI… » 🙁 Vivre dans un pays riche est un privilège…. nos actes conditionnent notre avenir et celui de nos enfants. Aujourd’hui, nous sommes fières de nos réalisations et nous travaillons aux suivantes. Pour Le Bon Sens & la Sève Nous sommes référencés chez Naturalia, Biocoop comme fournisseur local, fournisseur du GRAP, et de quelques épiceries indépendantes à Les Locaux du Bocal Saint Vallier, Saint Jean de Muzols, Ferme Maubourg à Valence et aussi sur le bassin Lyonnais. Sandrine Dubessy & Eric Verriez

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La Protéine Végétale

La Protéine Végétale Une partie des déséquilibres nutritionnels de notre alimentation résulte d’une consommation insuffisante de produits végétaux et, indirectement, d’une consommation trop importante en produits animaux. L’OMS appelle ainsi à un rééquilibrage de ces apports. Si la viande est une source importante de protéines, elle n’est pas la seule. Les protéines végétales sont une composante essentielle d’une alimentation équilibrée, ainsi qu’une excellente alternative aux protéines animales. A travers cet article, vous pourrez en savoir plus à propos de la protéine végétale !   Nos produits végétaux Pourquoi chez Le Bon sens & la Sève, nous avons choisi pour Le Rôti Végétal l’association  Pois chiches / Protéines de Blé Qu’est ce qu’une protéine végétale ? Les protéines sont des molécules indispensables au bon fonctionnement de nos organes. Celles d’origine végétale sont facilement assimilées par l’organisme et disposent d’une excellente qualité nutritionnelle. Les sources de protéines végétales sont également riches en vitamine B, antioxydants, sels minéraux, et surtout en fibres dont les produits animaux sont dépourvus.    Il n’y a pas de risque de carence avec un régime végétarien (qui exclut le poisson et la viande, mais conserve les produits laitiers ou les œufs). Pour un régime végétalien ou végane (qui exclut tous les produits d’origine animale : viande, poisson, œufs, produits laitiers, miel…), il est indispensable de bien se supplémenter en vitamine B12, disponible uniquement en quantité suffisante dans la viande, le poisson et les produits laitiers.    Quelles sont les sources de protéines végétales ? De nombreux aliments végétaux contiennent des protéines végétales en proportions différentes : Les légumes secs, issus de la culture de légumineuses : pois cassés, pois chiches, petits pois, haricots, lentilles, soja, fèves, etc. Des études soulignent leur bonne teneur en protéines (entre 20 à 40 % selon l’Inrae) ainsi que les bénéfices agronomiques de la culture des légumineuses, qui contribue à la fertilisation des sols.  Les oléagineux : arachide, noix, noisettes, amandes Les céréales : blé, riz, avoine, quinoa, sarrasin, épeautre  Les tubercules : patate douce, pomme de terre, manioc ; Certaines épices comme le fenugrec ; La spiruline.  Au-delà de leur apport en protéines, ces aliments sont des sources de fibres, de minéraux et de vitamines.  Pourquoi manger de la protéine végétale ? Une surconsommation de protéines animales  Selon l’ANSES, 60 à 70 % des protéines alimentaires consommées en France proviennent de produits animaux. Une alimentation trop carnée soulève des questions d’ordre écologique, sanitaire mais aussi éthique : L’élevage représente la part de la production agricole la plus émettrice de gaz à effet de serre en France. L’élevage industriel participe aussi à aggraver la déforestation, en raison du soja sud-américain importé pour nourrir les poulets, porcs, et bovins laitiers européens. La surconsommation de viande rouge peut affecter le système cardio-vasculaire et être à l’origine de maladies chroniques. Une consommation importante de viande rouge augmente les risques de développer des cancers de type colorectal, ou cancers du sein. De plus, les viandes rouges transformées, telles que la charcuterie, sont classées cancérigènes par l’OMS. Les conditions de vie et d’abattage des animaux d’élevages industriels sont pour beaucoup hautement problématiques. Les vidéos de L214 ou encore le travail de CIWF (association de promotion du bien-être des animaux de ferme) l’ont démontré à de nombreuses reprises : l’élevage industriel engendre cruauté et souffrance pour les animaux.     L’intérêt des protéines végétales pour la santé et l’environnement  Sans nécessairement adopter un régime 100 % végétal, il est intéressant de diversifier les sources de protéines et d’inclure des protéines végétales dans nos assiettes.  Privilégier les protéines végétales au détriment des protéines animales est excellent pour la santé, puisqu’elles contiennent des fibres et des antioxydants qui contribuent à la prévention des cancers, des maladies cardio-vasculaires et du diabète.   Au-delà de leurs propriétés intéressantes pour l’organisme, cultiver des sources de protéines végétales comme les légumes secs est beaucoup moins agressif pour l’environnement, et notamment les sols, que l’élevage intensif d’animaux.  3 idées reçues sur la protéine végétale “On trouve du fer seulement dans la viande… et les épinards.” Le fer est contenu en très grande quantité dans certains végétaux comme la spiruline (28,5 g / 100 g), le chocolat noir >70 % (11 g), les tomates séchées (9,1 g) ou le muesli (5,6 g). À titre de comparaison, il y a “seulement” 1 g de fer dans 100 g de volaille, et c’est même encore moins pour de la côte de porc grillée (0,7 g). Quant aux épinards, si c’est vrai qu’ils ont une teneur en fer intéressante (3,6 g pour des épinards crus, 2,1 g pour des épinards cuits), de nombreux autres aliments ont une teneur similaire (2,5 g pour la lentille verte cuite à l’eau, 2,4 g pour le tofu nature). On est donc très loin du cliché de Popeye ! Aliment Teneur en fer (en g/100g), base Ciqual Spiruline 28,5 Chocolat noir > 70 % 11 Tomates séchées 9,1 Muesli 5,6 Epinards crus 3,6 Lentille verte cuite à l’eau 2,5 Tofu nature préemballé 2,4 Volaille 1 Côte de porc grillée 0,7    La table Ciqual permet de connaître la composition nutritionnelle de chaque aliment. “Le fer contenu dans les protéines végétales est moins bien absorbé par l’organisme.” Il est vrai que le fer héminique, contenu dans le sang et les muscles des animaux, a un taux d’absorption par l’organisme qui est plus élevé que le fer non-héminique, que l’on retrouve notamment dans les protéines végétales. Néanmoins, il existe quelques conseils simples (site AVF) qui facilitent l’assimilation de ce dernier par l’organisme, comme la consommation régulière de fruits et légumes crus, et riches en vitamine C (agrumes, poivrons, choux…).    À noter également : il semblerait que les personnes végétariennes assimilent mieux le fer non-héminique que les omnivores – autrement dit, notre organisme est capable, dans une certaine mesure, de s’adapter à notre régime.    “Il faut nécessairement associer céréales et légumineuses pour assurer tous nos besoins en acides aminés essentiels.”  S’il est vrai que les protéines végétales présentent des teneurs limitées concernant certains acides aminés (cystéine et méthionine pour les légumineuses, et lysine pour les céréales), en réalité, les adultes en France ne présentent

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